+ 4,9 % de trafic au port de Brest

mercredi 25 janvier 2017
 
Dans un environnement économique dégradé, les tonnages ayant transité par le port de Brest progressent de 4,90 % à 2 640 000 tonnes en 2016 après trois années de baisse. A fin novembre, le chiffre d’affaires de la concession commerce recule légèrement par rapport à la même période en 2015. Le port de commerce de Brest reste le premier port breton.
 

Commerce : agroalimentaire en baisse

 
  • Matières premières agricoles (MPA) en vracs solides et huiles agroalimentaires :

La fabrication d’aliments a une nouvelle fois baissé en Bretagne, première région productrice française, de – 3,7 % à 6,8 MT (après une baisse de 2,5 % en 2015).
La production d’aliments pour les volailles affiche une baisse de – 3,6 % à 2,6 MT, la production d’aliments pour les porcs ressort en baisse de – 2,7 % à 3,2 MT et celle pour bovins de – 7,4 % à 1 MT.
Seule la production d’aliments pour les dindes progresse mais dans des volumes modestes (590 KT).
Dans cet environnement défavorable, le trafic total des matières premières agricoles et des huiles agroalimentaires du port de Brest s’élève à 1 037 653 tonnes contre 919 181 tonnes en 2015, en progression de près de 13 %. Ce résultat est essentiellement porté par les entrées de graines de soja pour l’usine de trituration ainsi que par les expéditions d’huile de soja.
Les volumes d’affaires de ces terminaux portuaires sont bien positionnés et restent stables par rapport à 2015.

 
  • Vracs liquides énergie

Dans un marché national en légère progression (0,8 % à fin novembre), les importations de produits raffinés (gasoil, essence sans-plomb, fuel domestique) ressortent en progression à 750 898 tonnes contre 674 832 tonnes en 2015 (+ 11 %). Les entrées de biocarburant EMHV ressortent en baisse à 32 995 tonnes. Enfin, le trafic de gaz liquide ressort à 35 341 tonnes. Le total des trafics de vracs liquides énergie ressort à + 9 %.
 
  • Vracs solides non agroalimentaires

Dans un secteur du bâtiment et des travaux publics toujours atone, le trafic de ciment ressort en baisse de 3 % à 31 925 tonnes. Il termine l’année en très net retrait par rapport à ce qui était attendu. De nouveaux équilibres sont attendus pour 2017.
Le trafic de ferrailles progresse de 6 % à 123 759 tonnes et le trafic de sable ressort en retrait de 4 % à 226 391 tonnes.

 
  • Marchandises « diverses »

Les marchandises diverses, en lien notamment avec le trafic de conteneurs, ressortent en diminution à 386 535 tonnes (- 13 %). Le trafic conteneurs recule à près de 42 300 EVP (équivalent vingt pieds). Il est notamment impacté par une diminution des exportations de viandes congelées à l’export. Le reste du trafic conteneur se maintient ou progresse (notamment les produits surgelés à l’importation).
 
 
  • Paquebots

Le port de Brest a accueilli 14 escales de paquebots de croisières en 2016. 7 142 croisiéristes ont ainsi pu découvrir la ville et le département au travers des excursions proposées. La clientèle allemande reste majoritaire avec 66 % des croisiéristes accueillis, suivie de la clientèle américaine (27 %), de la clientèle norvégienne (7 %) et enfin de la clientèle australienne (1 %). Contrairement aux années passées, il est à noter que les navires de grande capacité ont été en retrait au profit d’unité de taille moyenne, voire de très petites capacités. La prestigieuse compagnie américaine Océania a fait escale pour la première fois en 2016 au port de Brest et devrait confirmer sa présence les années à venir.
 
 
 

Réparation navale : conjoncture difficile

 
Dans un environnement très concurrentiel, avec une très forte pression sur les revenus des compagnies maritimes, la réparation navale de Brest a reçu, en 2016, 28 navires dans les formes de radoub et 12 navires à quai, soit un total de 40 navires contre 66 en 2015.
 
Le volume d’heures de grues vendues est en fort recul de même que le chiffre d’affaires de la concession.
 
Investissements programmés en 2017 au port de Brest
 


Plan d’investissements 2017 de la concession commerce : 3,8 M€

  • Terminal multi-vrac
    - Refonte électrique de la grue RK,
    - Refit de la grue Reggiane MHC R1,
    - Refonte transporteurs à chaine au terminal multi-vracs,
    - Aménagement de la plate-forme multimodale,
    - Réaménagement d’entrepôts portuaires (remplacement toiture du magasin T, reprise des sols du magasin R…),
    - Réhabilitation de friches portuaires,
    - Achat d’un grappin,
 
  •  Amélioration de la performance environnementale
    - Traitement environnemental au terminal multi-vracs (dispositif de traitement des eaux…)